Afin de répondre à la problématique de sécurisation de l’approvisionnement des équipements de protection individuelle (EPI), le Resah, à la demande de l’État et dans le cadre du consortium Re-Uni, a monté un marché au caractère inédit. En résulte une offre nationale, basée sur des exigences strictes en matière d’implantation géographique, de qualité, de capacité d’adaptation de la production en fonction de l’évolution de la demande, de stocks de sécurité déportés et de développement durable.
L’appel d’offres lancé par le Resah a été attribué au groupement français constitué de ManiKHeir (intervenant en tant que fabricant) et de Didactic (en sa qualité de gestionnaire de la chaîne logistique). La création d’une usine modèle, sise à Bessé-sur-Braye (Pays de la Loire) permettra très prochainement aux hôpitaux d’acheter des gants en nitrile fabriqués en France.
Commercialisés sous la marque Kolmi, les gants d’examen seront disponibles à partir du mois de mars 2024. L’État s’engage à assumer totalement le surcoût induit par la contrainte d’implantation de la production en Europe, comme le précisent deux instructions publiées par le ministère de la Santé et de la Prévention.
Le Resah était présent le 18 octobre dernier lors de la venue de la première délégation d’établissements invités à découvrir les lieux.
Responsable du programme Phare, Raphaël Ruano, également présent lors de la visite, a encouragé les hôpitaux à bénéficier de ce marché, indiquant notamment qu’il fallait que « l’adhésion soit massive dès le début ». En effet plus les hôpitaux s’engageront dans ce projet, plus le système de tarif dégressif, déclenché par palier, pourra fonctionner.